songes d'un art aimé
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

songes d'un art aimé

le temps de lire , comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre Daniel PENNAC
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  songe d\'un art aimésonge d\'un art aimé  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes

Aller en bas 
AuteurMessage
MDV
Invité




Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes Empty
MessageSujet: Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes   Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes Icon_minitimeMer 24 Mai - 14:44

Ce volume, qui prend sa source à la mort d'Henri II et à l'avénement de son fils aîné, François II, est presque entièrement construit autour de la figure de Catherine de Médicis, probablement l'une des plus grandes reines que notre pays ait connues.

Par sa mère Madeleine de La Tour d'Auvergne, Catherine était à demi française mais, lors de son arrivée en France, sous l'égide de son oncle, le pape Clément VII, elle n'est qu'une Médicis et, partant, une "fille de banquiers." Elle est promise à un cadet car le futur Henri II n'est pas encore Dauphin.

De cet adolescent taciturne et volontiers bougon, la petite Italienne qui n'est pas aussi jolie qu'elle le souhaiterait, tombe immédiatement amoureuse. Après dix ans de stérilité dûes à une malformation génitale d'Henri, elle donnera à celui-ci pas moins de dix enfants que nous retrouvons à ses côtés, sur et autour du trône de France, dans ce deuxième tome consacré par Simone Bertière à la dynastie des Valois.

Le thème de cette collection, ce sont les reines, ne l'oubliont pas et ceux qui sont rois n'y tiennent donc qu'un rôle secondaire - pour une fois, ça ne leur fait pas de mal ! Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes Moqueur Effacé même pour François II dont on n'est absolument pas certain qu'il ait joui de la maturité physique nécessaire pour consommer le mariage qu'il avait contracté avec Marie Stuart.

Mou, souffrant et très malléable, soumis à la volonté de sa mère dans son enfance, à celle de sa femme et, évidemment, à celle de la famille de Guise à laquelle appartenait la jeune femme, le fils aîné de Catherine ne fit que passer dans l'histoire car il mourut très vite, d'un abcès qui lui empoisonna tout le circuit otho-rhino-laryngologique. Du coup, Marie Stuart se voit contraine de regagner son royaume natal, l'Ecosse (Bertière nous contera un peu plus loin le destin tragique qu'elle y achèvera sur l'échafaud de la martyre) tandis que les Guise, la rage au coeur, renoncent au pouvoir.

Avec Charles IX en effet, la reine Catherine devient régente car il est encore mineur. Catherine ne redoutera guère l'épouse qu'elle lui fera prendre, Elisabeth d'Autriche, soeur de Philippe II d'Espagne. Plus grave sera sur l'adolescent-roi l'influence d'un homme qui lui servit plus ou moins de substitut paternel, l'amiral Gaspard de Coligny. Coligny est l'un des chefs réformés les plus puissants et les plus avides de l'époque. C'est contre lui que sera menée la Saint-Bartélémy et il convient de préciser une fois de plus que cette exécution ne visait que les chefs protestants de la haute noblesse qui, en bons féodaux, se servaient de la Réforme pour tenter de confisquer le pouvoir royal à leur propre bénéfice.

Charles IX ne survivra pas longtemps à la fameuse nuit de boucherie où la populace parisienne déborda les intentions des conspirateurs royaux. C'est alors que Catherine fait revenir de Pologne, où il avait reçu la couronne élective à la mort du dernier des Jagellon, le fils qui est son préféré : Henri d'Orléans, duc d'Anjou, futur Henri III.

Les chapitres consacrés par Bertière au couple que forma avec Louise de Lorraine-Vaudémont ce monarque raffiné, probablement bisexuel mais singulièrement incompris par ses contemporains et que l'Histoire actuelle commence à peine à réhabiliter, sont parmi les plus intéressantes de l'ouvrage. Rares sont les mariages unis chez les rois : celui d'Henri et de Louise le fut en dépit des malheurs (stérilité, guerres religieuses, etc ...) qu'ils durent affronter ensemble. A la mort de son époux, assassiné par le moine franciscain Jacques Clément, Louise prit le deuil des reines, le deuil blanc, dans le château de Chenonceaux que lui avait légué sa belle-mère.

Catherine de Médicis en effet n'avait pas eu le malheur de voir trépasser cet enfant qu'elle appelait "mes chers yeux" et qu'elle aima sans doute un peu plus que les autres. Elle était morte dans la quinzaine qui suivit l'exécution du duc de Guise par les Quarante-cinq, sur ordre d'Henri III.

Dernière reine à être mentionnée dans cet ouvrage, Marguerite de Valois, fille cadette de Catherine et première épouse de Henri de Navarre, futur Henri IV, notre si populaire "Reine Margot" sur qui il fut dit et écrit tant de calomnies.

Un ouvrage passionnant. Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes A_lire_a et à relire car son style est simple et absolument dénué de tout pédantisme ! Et en plus, c'est en Poche. Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes Instruis
Revenir en haut Aller en bas
 
Les Reines de France sous les Valois : les années sanglantes
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les Reines de France sous les Valois : le Beau XVIème siècle
» Les Reines de France sous les Bourbon : les Deux Régentes.
» années 80
» Musiques des années 80 !
» Objets cultes des années 80...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
songes d'un art aimé :: Histoire-
Sauter vers: