songes d'un art aimé
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 Jay ANSON

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julie
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MessageSujet: Jay ANSON   Jay ANSON Icon_minitimeDim 25 Sep - 19:34

Amytyville, la maison du diable

Qui n'a jamais entendue parlé de ctete histire ou vu le film qui en a été tiré?
Il s'agit d'une histoire vrai ( à priori) qui a défrayer et effrayer l'Amérique dans les années 70. Jay ANSON 1416507698.01._AA140_SCMZZZZZZZ_

VVoici un tit détail de l'histoire:


La maison du drame se situe au 112, Ocean Avenue, dans un village nommé bien sûr Amityville, situé en bord de mer sur Long Island dans l’état de New York. L’endroit est habituellement paisible et magnifique, la population n’excédant pas les 10 000 âmes. Les habitants sont fiers de leur lieu de vie et d’après les photos disponibles, cela n’a rien d’étonnant. Il va de soi qu’ils sont très protecteurs envers la tragédie ayant eu lieu chez eux et qu’ils regrettent de voir leur tranquillité dérangée par des touristes avides de rumeurs.
Le 13 novembre 1974

Vers 18h30, la porte de Henry’s Bar s’ouvrit brusquement. Ronald DeFeo Jr entra en trombe et cria de façon hystérique : "Vous devez m’aider ! Je crois que mes parents ont été tués !" Six hommes le suivirent dans une camionnette tandis que Ronald fonçait vers la maison à toute vitesse dans sa propre voiture, ignorant leurs avertissements de ralentir. Arrivé sur les lieux, Ronald courut vers la porte d’entrée. L’un des hommes lui cria de faire attention car quelqu’un pourrait encore se trouver à l’intérieur. Le jeune homme répondit : "Ca m’est égal !"
L’intérieur de la maison était calme, le seul bruit environnant était l’aboiement du chien, Shaggy, attaché à l’extérieur parce qu’il n’était pas encore propre. Les hommes se ruèrent à l’étage vers la chambre des adultes, une odeur de mort lourde dans l’air ambiant. En allumant la lumière, ils stoppèrent net devant le massacre sur le lit reflété dans le miroir en face. Ronald DeFeo Sr gisait sur le ventre, une blessure par balle visible dans le dos. Sa femme, Louise, était partiellement recouverte d’une couverture orange, ses blessures cachées au regard.
Bobby, une connaissance de la famille, faillit s’évanouir devant le spectacle sanglant et l’un de ses amis le conduisit en bas. Les autres continuèrent leur exploration macabre, découvrant ensuite la chambre des enfants. Deux petits garçons, John et Marc, respectivement 9 et 12 ans, gisaient dans leur lit, ayant chacun une blessure mortelle dans le dos. Dans la chambre suivante se trouvait le corps d’Allison, 13 ans, dans la même position que ses petits frères. Et enfin, au deuxième étage, gisait Dawn, 18 ans.

L’un des hommes a placé un coup de fil au 911 dont la retranscription est totalement surréaliste. Il tente d’expliquer qu’il se trouve dans une maison où des meurtres ont eu lieu et tout ce que l’opérateur cherche à savoir, c’est son nom et prénom et s’il y a des blessés sur place… L’appel paraît très long et lorsqu’on lui passe enfin un policier, celui-ci répète les mêmes questions que son collègue. L’on peut supposer qu’il y avait peut-être une connexion lamentable ou alors la police tente de se protéger comme ils peuvent contre les mauvaises blagues. Quoi qu’il en soit, on a l’impression d’halluciner en lisant la transcription.

Il a été fait grand cas de deux choses concernant le crime, donnant lieu à des spéculations d’ordre surnaturel. La première est que malgré les six coups de feu tirés avec un fusil puissant, personne aux alentours de la maison ne semble les avoir entendu et le chien n’aurait pas aboyé non plus. De mauvaises langues prétendent que connaissant bien la famille DeFeo, les habitants auraient tout simplement ignoré le vacarme en poussant un soupir de soulagement collectif…
La deuxième chose concerne la position des victimes. Elle ont toutes été retrouvées en position ventrale, ce qui laisse a supposer qu’au moins l’une des victimes était réveillée au moment de son meurtre ou a été déplacée. Ceci est basé sur la découverte d’une chaussure ensanglantée et sur une autre chose, bien plus étrange encore.
Lors du visionnage de négatifs des photos prises sur le lieu du crime, Ric Osuna (auteur du livre non traduit "The Night the DeFeos died") découvrit ce qu’il pensait être un septième corps. Suite à une inspection détaillée et des questions posées autour de lui, Osuna découvrit que ce septième corps était en fait celui de Dawn, la sœur directe de Ronald. Un journaliste rapporta à l’auteur que le lendemain du crime, il aurait vu les policiers transporter un grand sac poubelle noir dans la maison mais qu’il n’en savait pas plus. Alors, bien sûr, on se pose des questions. Dans quel but l’un des corps aurait-il été déplacé ? Et pourquoi celui de Dawn ?
Une hypothèse évidente saute aux yeux : Le corps de Dawn avait été vu par les hommes le soir-même du crime, dans sa propre chambre. Et là, il se retrouvait au sous-sol. Ronald y avait sa chambre. Le jeune homme n’était pas du tout apprécié dans la petite communauté et il aurait plus pratique pour tout le monde qu’il se retrouve seul inculpé pour les six meurtres. Pourtant, nul besoin de déplacer le corps pour cela.
Autre hypothèse : Les policiers étaient retournés sur les lieux afin de prendre des photos supplémentaires. Mais normalement, ils auraient su la localisation exacte du corps d’après le rapport fait la veille.
Le mystère demeure irrésolu à ce jour.
Le motif

Petit retour dans le passé:

Ce n’était un secret pour personne que Ronald DeFeo Sr était un homme violent qui n’hésitait pas à s’en prendre à sa famille. Lorsque son premier enfant est né, il était heureux d’avoir un garçon. Mais en grandissant, le petit Ronald dût faire face à l’éducation brutale de son père, son obésité et les éternelles moqueries d’autres enfants. A l’école, on lui disait de se défendre – à la maison, on lui apprenait à se taire et subir. Par la suite, les choses n’allaient guère mieux pour Ronald. Il se procurait de l’argent de façon illégale et se montrait violent envers la terre entière. Sa disposition agressive et le fait qu’il soit l’aîné, lui avait procuré sa chambre au sous-sol, à l’écart de la famille. Il pouvait entrer et sortir comme bon lui semblait, et également y cacher les nombreuses armes qu’il collectionnait ou marchandait.
Deux semaines précédant le crime, Ronald devait déposer de l’argent en liquide et en chèques à la banque, la somme se montant en tout à $21 800 et appartenant à la firme de son père pour laquelle il travaillait. Sur le chemin, il s’arrangea avec un complice pour se faire "cambrioler". Une semaine plus tard, la police lui demanda de feuilleter un album photo dans l’espoir de reconnaître le criminel mais Ronald refusa. En l’apprenant, son père eut un brusque accès de rage, hurlant à son fils : "Tu portes le Diable en toi !" Ronald lui répondit : "Espèce de gros porc, je te tuerai !" avant de s’en aller en voiture.

Bien que tous ces faits étaient facilement vérifiables, Ronald tenta quand même de se disculper au procès, clamant haut et fort qu’il avait entendu des voix lui dictant de tuer sa famille. Son avocat ne se gêna pas pour en rajouter dans les phénomènes prétendus paranormaux qu’aucune autre famille n’avait vécu auparavant dans cette maison.
Par contre, une chose est désormais certaine : Ronald n’a pas agi seul. Malgré ses nombreuses déclarations contradictoires, il a admis plusieurs fois avoir eu deux amis et sa sœur Dawn pour complices. L’un de ses amis ayant fui dehors, ils auraient été trois pour abattre tout le monde. Cependant, Ronald nie avoir quoi que ce soit à faire avec le meurtre des trois enfants, accusant Dawn des faits. Cependant, il est incontestable que le meurtre de Ronald Sr et Louise étaient prémédités.
Pour enfoncer le clou un peu plus, voici les deux déclarations par Ronald, l’une faite à un producteur de cinéma: "…c’était un meurtre prémédité. Point final. Pas de fantômes. Pas de démons. Juste trois personnes dont je faisais partie." Et la deuxième dans une lettre à son ex-femme : "J’ai tué mes parents. J’ai tiré sur ma sœur suite à une bagarre. Mais je n’ai pas tué mon autre sœur ni mes petits frères." Il a répété ces choses à plusieurs auteurs, également.
Condamné à une peine de prison à perpétuité, Ronald a tenté de rentabiliser les meurtres en proposant son témoignage, etc. C’est un homme illettré et pas très intelligent qui ne se souvient même pas d’avoir été marié. Il pourrait bénéficier d’une remise de peine mais il est peu probable qu’il sortira un jour de prison.

Suite à ce drame atroce, la maison fut fermée. Elle resta vide jusqu’en 1976, quand les Lutz emménagèrent pour la quitter seulement 28 jours plus tard. Que se passa-t-il réellement pour eux ?
La tragédie d’Amityville a entraîné plusieurs articles dans les journaux locaux mais ne s’est pas répandue jusqu’à New-York.
George et Kathy Lutz faisaient parti de ces gens qui étaient au courant (grâce à leur agent immobilier). Le 18 Décembre 1975, ils décidèrent d’acheter ladite maison pour seulement $80 000 (soit environ 60 380 €) alors que le prix d'origine était de $100 000. George avait une réputation de solvabilité excellente c'est pour cela que la première banque a accepté une hypothèque de $60 000 à sa demande. Une bonne affaire pour une aussi belle et grande maison !
Une semaine avant Noël, ils convinrent de visiter "la maison de leur rêve" avec les trois enfants de Kathy (enfants qu’elle a eu d’un précédent mariage). Au premier abord, la maison leur semblait tout à fait "charmante" (pour reprendre le terme de George Lutz) mais dès leur première ''vraie'' visite, ils insistèrent sur le fait qu’ils ont senti une "présence". Ce n’est qu’une fois installé que le cauchemar commença…

Les Lutz commencèrent par entendre des bruits étranges qu’ils ne pouvaient pas expliquer. Des fenêtres et des portes s’ouvraient et se fermaient toutes seules, comme si quelqu’un (ou quelque chose ?) s’amusait et George se disait tourmenté par le son d’un orchestre de cuivre ; son, qui, d’après lui, ne venaient pas d’une pièce en particulier mais de la maison elle-même. Il entendit, par la suite, une sorte de fanfare défiler dans sa maison avec des bruits de pas et à chaque fois qu’il essayait de descendre, il ne se passait plus rien. George Lutz trouva néanmoins la table et ses canapés déplacés d’une manière telle qu’une "allée" avait été créé. Dans ses témoignages, il assure que son chien Harry, n’avait pas bougé (signe qu’il n’avait rien remarqué). George Lutz entendait aussi et surtout le claquement de la porte d'entrée. Il explique même que "C'était la seule porte dans la maison qui faisait ce type de son, je savais ce que je venais d'entendre".
S’en était déjà trop pour les Lutz. George et Kathy prirent donc la décision d’appeler un prêtre catholique pour exorciser les lieux : le père Pecararo, un ami de la famille qui devait déjà bénir les lieux avant les faits. De même que précédemment, il sentit tout de suite une presence. Quelque chose le dérangeait dans cette maison. C’est à partir de là que l’on a plusieurs versions de l’histoire. Selon certains, le prêtre aurait seulement entendu une voix lui demandant de quitter les lieux (version reprise dans Amityville), pour d’autres, le prêtre se serait aussi fait giflé par une force maléfique. Quant à George Lutz, il affirme que le père Pecararo se sentait seulement mal à l'aise dans la pièce qu'il exorcisait et qu'il lui avait suggéré de ne pas l'utiliser comme chambre à coucher (dans la version de George Lutz, l'exorcisme se déroulait avant les événements paranormaux). D’autres encore disent que ce prêtre n’a jamais existé.
L’exorcisme interrompu, les événements ont commencé à s’intensifier et à devenir plus terrifiants.

Les bruits entendus par les Lutz devenaient plus forts, les enfants prétendaient avoir ouï des sortes de griffes s'acharnant contre les murs de leurs chambres. Certains passants affirmaient même avoir vu une créature diabolique dans la maison, durant la nuit. Ces (faux ?) témoignages affirment tous la même chose : une créature se tenait debout avec de grandes ailes et des cornes contre la fenêtre.
Par la suite, George Lutz avança qu'il fut "possédé" par un mauvais esprit et qu'il a pu constater qu'une sorte de pituite verte avait coulé des murs et du plafond. Il se réveillait toujours et précisément à 3h15 chaque matin ... avec une envie incontrôlable de vérifier le hangar à bateaux.
Une puanteur pratiquement irrespirable s’est installee dans la maison du jour au lendemain et la porcelaine de la salle de bains fut tachée d'un dépôt noir résistant à tous les détergents. Des centaines de mouches infestèrent aussi la maison.
Toute la famille fut aussi témoin de changements brutaux de température (des chutes allant de 5 à 10 ° C), de changements de personnalité (dans la manière de se comporter et de s'exprimer), des odeurs nauséabondes (s’apparentant à des vomissures et à des selles), des objets se déplaçant tout seuls, un changement de la couleur de l'eau (que ce soit celle du robinet ou celle des toilettes) et d'un problème avec le téléphone qui ne voulait visiblement pas marcher. Des visages démoniaques seraient aussi apparus dans leur cheminée.
Le plus jeune enfant des Lutz entrait en communication avec un "porc diabolique" qu'il avait nommé Jodie et un lion en céramique d’un mètre de haut se serait animé (laissant, selon les Lutz, des traces de pattes dans la neige). Les traces de l’objet animé menaient jusqu’au garage qui avait été arraché de ses gonds. Selon Anson, le créateur du best-seller sur Amityville, seule "une force au-delà de celle d'un être humain" aurait pu faire cela.
Pour finir, la famille Lutz voyait des "fantômes" encapuchonnés errant çà et là dans la maison et Kathy, la mère, disait qu'elle était souvent battue et griffée par des mains invisibles (voire presque violée) et qu'une nuit, elle aurait été littéralement soulevée au-dessus du lit et qu'elle serait restée quelques secondes en lévitation.

C'est au bout de 28 jours que la famille Lutz s'est enfuit, si rapidement qu'ils n'ont pas pris leurs meubles et la majorité de leurs biens. Ils prétendirent ensuite que ce sont les "forces démoniaques " qui les avaient conduites ici.

Pourtant, aucun des ouvriers des environs ne se souvenaient d’avoir réparé les dommages occasionnés par les esprits maléfiques.
Aucune tempête de neige n’avait eu lieu à la date indiquée dans le livre (ce qui permet de se poser des questions concernant le lion en céramique qui se serait mis à bouger). George Lutz affirme d’ailleurs à ce propos que : "Plus tard, les gens ont vérifié la météo pour le secteur et ont dit qu'il n'y avait aucune tempête. Je ne me soucie pas vraiment ce que le météorologiste a dit. Pour nous il y avait une tempête faisant rage cette nuit."
George Lutz est d’ailleurs le premier à dire que les événements relatés dans le film et dans le livre ne sont pas factuels.
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julie
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MessageSujet: Re: Jay ANSON   Jay ANSON Icon_minitimeDim 25 Sep - 19:41

L’après Lutz

1. Les séances de spiritisme

Le cas Amityville a bien sûr attiré un grand nombre d’investigateurs du paranormal – une si belle occasion ne pouvait les laisser indifférents. Mais encore une fois, de nombreux doutes persistent concernant la véracité des évènements et c’est à chacun de se faire sa propre idée selon ses croyances personnelles, les faits et la réputation des investigateurs.
Les investigations et les recherches les plus importantes et connues sont celles conduites par Stephen Kaplan d’un côté et les Warrens de l’autre, un couple dont la sincérité n’est pas à douter, soutenue par un livre autobiographique relatant certains des évènements les plus terrifiants qu’il m’ait été donné de lire.
Stephen Kaplan avait déjà fait de nombreuses recherches dans cette affaire et il eut accès à la maison de nombreuses fois, ne trouvant aucun indice corroborant les dires des Lutz. Il eut même l’occasion de discuter avec un journaliste sceptique également qui lui raconta que George Lutz était retourné à la maison pour un vide-grenier et que durant leurs soi-disant 28 jours de terreur, qu’il n’avait pas neigé le jour où les Lutz disaient y avoir vu des empreintes de sabots ou que personne n’appela les forces de l’ordre une seule fois (contre-disant encore une fois les paroles de George Lutz qui soutient avoir appelé la police le soir où la porte d’entrée aurait été arrachée de ses gonds. Kaplan trouva la porte originelle fermement vissée en place…). Sur leur site Internet, les Warrens ne ménagent pas leur mépris envers Stephen Kaplan – encore une fois, chaque côté à sa propre version des faits ce qui rend une vérification presque impossible.

Invités par les Lutz, Ed et Lorraine Warren eurent l’occasion de conduire des expériences bien plus complètes. Se basant sur le fait que les Lutz n’auraient jamais étudié la démonologie, voici leur compte-rendu :
Ils furent contactés par le père Peccaro et rejoignirent les Lutz chez la mère de Kathy, le couple étant trop terrorisé pour retourner dans la maison. Impatients de découvrir cette inquiétante demeure, ils s’y rendirent.
Le premier jour fut horrible. Lorraine recevait sans cesse des messages d’ordre visuel et audio qui la déstabilisèrent au plus haut point. En montant l’escalier, elle eut l’impression qu’une force invisible l’en empêchait et dans la pièce où Kathy raccommodait leurs vêtements, elle s’exclama : "J’espère ne jamais voir l’enfer de plus près". Dans la chambre de Missy, elle sut instinctivement que le mobilier avait appartenu aux Defeo, lit inclus, ce qui était également le cas pour la chambre des garçons. Dans la chambre des Lutz, seul le matelas avait été changé. Au deuxième étage, Lorraine aurait eu une rencontre paranormale avec Ronald Defeo, l’assassin de sa famille. Ses impressions furent que rien ni personne ne pourrait jamais éjecter cet esprit de la maison. Ensuite, on lui demanda de communiquer avec les esprits de la maison mais plusieurs personnes présentes furent prises de malaises et on arrêta tout.
En ce qui concerne Ed qui d’habitude est beaucoup moins réceptif que sa femme, il se rendit d’abord au sous-sol. Il y vit des ombres qui tentèrent de le repousser ainsi que des points lumineux n’ayant aucune presence rationnelle. Lorsqu’il eut recours à des icônes religieux et une prière, quelque chose tenta de le soulever. Ce fut la première fois qu’il fut aussi affecté par une affaire paranormale.

Les Warrens quittèrent la maison vers 1h du matin en jurant de ne jamais y remettre les pieds mais ils y retournèrent plus tard malgré tout. Mais leur nouvelle expérience ainsi que des photos jamais publiées ailleurs ne sont accessibles qu’en assistant à une de leurs nombreuses conférences.
. La malédiction des livres

Peu après les séances de spiritisme, George et Kathy Lutz s’associèrent avec un auteur du nom de Jay Anson. Ensemble, ils écrivirent "The Amityville Horror : A True Story". Le livre remporta un succès immédiat du fait qu’il racontait une histoire "vraie" de meurtres étranges et d’événements paranormaux. Il engendra d’ailleurs une série de films et livres sur Amityville.
L’histoire de cette maison hantée devint rapidement connue dans le monde entier. Que ce soit dans des articles de presse, dans les livres, dans les magazines ou encore à la télévision, rien n’y échappait. Il est évident que tous les médias n’arrêtaient pas d’expliquer que cette histoire était vraie, explication de son succès. Cependant, les personnes s’intéressant de près au paranormal ne partageaient pas cet avis. La plupart restaient sceptiques ou n’y croyaient tout simplement pas.

L’un d’entre eux se nommait Stephen Kaplan, un investigateur du paranormal de New York et ancien directeur de l’Institut de Métapsychologie de l’Amérique. Kaplan fut contacté par les Lutz le 16 Février pour qu’il inspecte, avec son équipe, la fameuse maison. Avant d’entrer, il précisa bien à George Lutz que "si l’histoire est une mystification, le public le saura". Quelques jours plus tard, les Lutz rappelèrent Kaplan pour annuler l’enquête, prétendant qu’ils ne voulaient pas de publicité pour la maison.

Convaincu que l’affaire Amityville était une vaste supercherie, Kaplan réunit toutes les preuves et les revendications faites par la famille, Jay Anson et les Warrens dans les médias. Il ne niait pas que des choses s’étaient effectivement produites mais trouvait que l’histoire était trop énorme pour être vraie.
Après enquête, Kaplan devint convaincu que l’affaire Amityville n’était qu’une mystification. Il avait surtout peur que des cas comme celui-ci deviennent courant dans d’autres affaires paranormales.

Il savait très bien qu’en faisant cela, il allait devoir affronter Warrens, les Lutz et le public et ce fut le cas. Personne ne croyait aux dires de Kaplan et tout a été mis en œuvre pour discréditer ses affirmations ( surtout peu après sa mort inopportune quelques années plus tard ).
Le public était persuadé que la maison était hantée et les preuves de Kaplan ne suffirent pas à les persuader du contraire. Sa "vérité" n’était pas aussi dramatique et fascinante que l’histoire présentée par les Lutz.

En 1979, un avocat nommé William Weber a avoué qu’il avait menti durant un radioshow paranormal. Weber avait été l’avocat de Ronald DeFoe et il a affirmé que lui et George Lutz avaient inventé l’histoire après avoir bu quelques bouteilles de vin. Toujours selon Weber, George Lutz voulait faire une hypothèque qu’il ne pouvait pas se permettre. Il était ennuyé et il avait besoin d’inventer toute cette histoire pour se tirer d’affaire.

Kaplan a ensuite trouvé une preuve suffisante pour obtenir l’accès à la maison. Il a tout de suite annoncé que la prétendue "Chambre Rouge" n’était qu’une invention et qu’aucun "visage démoniaque" n’était apparu sur les briques, à l’intérieur de la cheminée. Il a aussi noté que la porte d’entrée de la maison était toujours en place et intacte.
Après sa visite, Kaplan chercha un rédacteur du journal local pour faire part de ses découvertes. Il découvrit peu après que George Lutz, le jour où il s’est "enfui" de la maison, n’avait pas à chercher à contacter la police ( chose qui aurait été tout à fait normale dans de telles circonstances ).
Encore une fois, Kaplan y voyait là une preuve irréfutable.

Plus tard, ce sont Jim et Barbara Cromarty qui acquirent la maison. Ils ne trouvèrent rien de particulier et affirmèrent qu’elle n’était pas hanté.
Les Cromarty poursuivirent finalement les Lutz en justice à cause des nombreux curieux qui rôdaient autour de la maison et qui auraient "ruinés leurs vies".

L’histoire d’Amityville est sans fin mais il reste tout de même des mystères. C’est ce que l’ on appelle "la malédiction des livres" :
Jay Anson, l’auteur du livre à succès, est mort juste après avoir reçu sa première avance en million de dollars pour son livre suivant. Ce livre ( un roman occulte nommé "666" ) fut un échec cuisant.
Ed Warren, le démonologiste, est tombé très malade et est finalement mort d’une crise cardiaque quelques années après ses enquêtes sur Amityville. Il a maintenu, de son vivant, que la maladie avait été causée par la maison.
Stephen Kaplan a survécu à une crise cardiaque en 1976 et est ensuite décédé quelques années plus tard, avant que son livre soit publié.
Paul Hoffman, l’auteur de l’article sur Amityville dans le journal local est mort quelques années plus tard dans des circonstances étranges.
David Cromarty, le fils des nouveaux propriétaires de la maison, est mort lui aussi quelques années après son emménagement. Il utilisait la chambre à coucher qui avait appartenu à Ronald DeFeo pendant plusieurs années.

Pour certains, ces histoires de mort ne sont que des coïncidences, pour d’autres, c’est la maison qui possédait toutes les personnes en cherchant trop sur le sujet. Mais où se trouve la verite ?
Légendes urbaines

Petite définition rapide : L’expression "Légende urbaine" est apparue aux Etats-Unis, dans les années 1970, pour désigner des anecdotes de la vie moderne comme étant des réalités. Mais bien que certaines rumeurs soient basées sur des faits réels, les histoires autour sont fausses ou dans tous les cas, douteuses.
Il va de soi qu’autour d’Amityville circulent des anecdotes les plus diverses et parfois, les plus farfelues. En voici un petit échantillon :

- Mme Riley, propriétaire avant les Defeo, aurait dit durant sa dernière nuit passée dans la maison : "Si elle ne m’aura pas ce soir, elle ne m’aura jamais".

- Toute une équipe de télévision aurait eu des problèmes techniques et de maladie.

- En 1997, un homme demeurant dans la maison aurait tenté de tuer sa femme. Il se souvenait juste d’avoir vu un "spectre horrible".

- Une famille a fait construire une réplique exacte de la maison et y vivrait des phénomènes paranormaux.

- Ronald Defeo Senior aurait fait exorciser son fils adorateur de Satan juste avant les meurtres.

- Une maman infanticide d’Amityville a accusé des démons de ses actes.

- En touchant la poignée de porte du 112 Ocean Avenue, une personne serait tombée dans le coma pendant deux mois, combattant la maison dans cet état de suspension.

- Tous les habitants après les Lutz auraient été satanistes, donc immunisés contre les esprits malfaisants.

- Toute personne désirant acquérir la maison se verrait obliger de signer un papier comme quoi ils ne parleraient jamais d’aucun phénomène paranormal (expliquant pourquoi aucun phénomène n’a été rapporté depuis le départ des Lutz).

- Durant une soirée chez les Cromarty (habitants la maison entre 1979 – 1987), l’un des invités a demandé ce qu’ils pensaient du livre de Jay Anson. Une fenêtre au premier étage se serait fermée toute seule, la maison manifestant ainsi son mécontentement.
La maison actuellement

Suite aux allégations des Lutz concernant de terrifiants phénomènes surnaturels, de nombreuses investigations avaient été conduites. Le premier propriétaire, un certain John Ketcham, a été accusé par Jay Anson d’avoir été un sorcier. Ketcham vécut au 15è siècle mais des recherches généalogiques menées par sa famille survivante ont définitivement disculpé cette accusation. Ensuite, plusieurs familles ont successivement habités les lieux mais aucune n’a jamais rapporté quoi que ce soit d’anormal. Lorsqu’ils déménageaient, c’était pour de raisons personnelles ou parce que les taxes foncières étaient tout simplement excessives (plus de $10 000 par an…).

En 1977, les Cromarty ont emménagés dans la maison, mais ils ont été littéralement envahi par des hordes de touristes curieux de morbidité. Afin de les dissuader, ils ont fait changer l’adresse postale de la maison. Ils ont également intenté un procès aux Lutz parce qu’ils estimaient que leur tranquillité avait été gâchée à cause des rumeurs et surtout du livre de Jay Anson. L’affaire a été réglée sans que le montant versé aux Cromarty soit connu. Cette famille a vécu heureuse pendant dix ans dans la maison mais la curiosité malsaine des badauds a fini par avoir raison d’eux et ils ont déménagé. Ils ont confié la maison à un ami avant de ré-emménager peu de temps après. Ils y sont cette fois restés jusqu’en 1987 et deux autres familles y ont habité depuis, toujours sans avoir vécu un quelconque phénomène paranormal.


dossier de : un dossier de Marija Nielsen & Yann Le Biez

J'espère que cela vous donneras envie à vous fan de frissons et d'histoire mistérieuse...
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