Voici un petit poème fait de ma main
The big empty
Tu remplis ma tête, de
Milliers de trous noirs, de
Cris de désespoirs.
J’étais bien sans toi
Sans ta maudite loi, qui
Dit que tout t’appartient
Qui dit que
Mon esprit n’est plus mien
Que tout n’est
Qu’un grand vide.
Laisse moi mourir
Comme je le souhaite
Pour que plus jamais, tu me maltraites
Je t’en supplie
Laisse moi en finir
J’en peux plus de souffrir
Des hurlements déchirants
S’échappent du néant
Et se disloquent
Avec le temps.
L’attente
Est longue.
Tout n’est que songe,
Mensonge.
Comme si j’étais liée, par
Ces plaintes tristes,
Qui coulent, sur
Mon visage blanc,
Déchirant.
Laisse moi périr
Ne plus pleurer, pour
Mieux s’évaporer
Telle une fumée, décédée.
Je t’implore
De ne plus marteler ce corps,
Jadis aussi blanc
Que ces perles d’antan.
Mes chagrins noirs
Me démaquillent,
L’horizon n’est qu’abattoir
Au goût de mes pupilles.
Je me décompose
De toutes ces choses
qui ont crée l’osmose
Qui m’ont amenée,
La névrose.
Laisse moi expirer
Mille et une fois,
De toute ma foi,
Trépasser encore et encore
De tout mon corps.
Laisse moi trépasser
Me dissoudre
Ne pas subir,
Ces violences
Que rien n’arrête
Même le temps
A perdu sa partie
Tout n’est que big empty.