Voilà typiquement ce que j'appelle un style intelligent, la façon dont est retranscrite la pensée de l'auteur est recherchée , ce qui fait de ce livre sinon léger et facile au moins un livre qui se lit avec volupté.
Le rapport avec la guerre est bien sur évident, et on s'amuse à y trouver les analogies avec un pays occupé, le marché noir, la résistance,le passage en zone libre, la séparation d'avec les proches et bien sur la mort omniprésente qui touche tout le monde sans distinction.....
Pourquoi la peste ( ou la guerre selon la vision de chacun ) apparait, pourquoi elle disparait , voilà bien un question en suspens, tout en sachant une chose primordiale : la bête n'est pas morte et demeure tapie prête à bondir.
Ce livre m'aura moins intrigué et interessé que "l'étranger" mais demeure attrayant de par son style.