songes d'un art aimé le temps de lire , comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre Daniel PENNAC |
| | Mikhaïl Boulgakov | |
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Auteur | Message |
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Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Mikhaïl Boulgakov Sam 9 Avr - 18:26 | |
| Réduit au silence dès la fin des années 20, mais épargné par Staline, Mikhaïl Boulgakov, médecin et journaliste, est l'auteur d'une oeuvre immense restée en grande partie inédite de son vivant.
Les dix dernières années de sa vie sont consacrées à la rédaction du roman "Le Maître et Marguerite", chef d'oeuvre de la littérature russe, livre culte dont la construction diabolique, une extraordinaire mise en abyme, n'a pas fini d'enchanter les lecteurs. Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate,... Satire acerbe, comédie burlesque, poème philosophique, fantasmagorie baroque, film noir, c'est aussi l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites.
"La garde blanche" est son premier roman. Un autre chef d'oeuvre d'invention où l'histoire (à Kiev, en 1918, au début de la guerre civile consécutive à la Révolution Russe, une famille tente de survivre alors que les troupes ukrainiennes déferlent sur la ville) côtoie avec bonheur l'irrationnel, le fantastique et le rêve.
"Coeur de chien" est son roman le plus satirique, publié en 1925, à une époque où la Russie bénéficie encore d'une relative liberté crétrice avant la nuit noire du stalinisme. Un illustre professeur tente une expérience sur un brave chien ramassé dans les rues de Moscou. Il lui greffe l'hypophyse d'un homme qui vient de mourir. L'animal se métamorphose alors en un homme ivrogne, grossier, méchant. Pire, il devient homme de parti ! Irrationnel, dérision, folie rejoignent une réalité cauchemardesque.
A mon sens, l'écrivain russe le plus jubilatoire. Incontournable ! | |
| | | julie Boss Hogg
Nombre de messages : 1972 Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 9 Avr - 19:44 | |
| Ca à l'air pas mal du tout ! Je n'ai jamis lue d'auteur Russe. J'en ai lu juste un , mais je ne me souviens plus de l'auteur , il s'intitulait "Liouba" c'est un thriller. Il est vrai que les gens lisent peu d'auteurs Russes car on ona de la littérature russe une image préconçue froide et austère ( c'est que j'entends la plupart du temps par des gens qui tout comme moi ne connaissent pas ) | |
| | | MDV Invité
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Jeu 14 Juil - 12:36 | |
| Et puis, "Le Maître et Marguerite", son dernier livre, celui sur lequel il sua sang et eau. Deux intrigues : l'une contemporaine des années trente sous Staline, l'autre dans la Judée de Ponce Pilate alors qu'un certain Yoshua ha Nozri cause tant de soucis par ses propos aux Pharisiens qu'il risque la peine capitale. Un roman somptueux, fortement teinté de fantastique puisque l'un des personnages centraux n'est autre que Woland, une représentation du Diable - mais un Diable qui ne fait que son travail - entouré de deux démons auxiliaires inénarrables dont l'un prend la forme d'un chat de taille humaine. |
| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| | | | imaginary boy Rosco P. Coltrane
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| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Ven 15 Juil - 10:48 | |
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| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 16 Juil - 0:35 | |
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| | | imaginary boy Rosco P. Coltrane
Nombre de messages : 1555 Localisation : Près de chez Jules de chez Smith d'en face Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 16 Juil - 10:15 | |
| Ouais un peu comme Céline Dion prononce: "Mon iiinnnnfint" et non "mon enfant" Bon ok c'est nul, désolé. | |
| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 16 Juil - 13:26 | |
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| | | julie Boss Hogg
Nombre de messages : 1972 Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 16 Juil - 21:15 | |
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| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Dim 17 Juil - 15:06 | |
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| | | MDV Invité
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Mer 24 Mai - 14:57 | |
| "Le Maître et Marguerite", que Mikhaïl Boulgakov commença à rédiger en 1928, sous le titre de "Le Sabot de l'Ingénieur", ne devait être publié pour la première fois qu'en 1966. Pourtant, cette oeuvre, achevée le 13 février 1940, un peu plus de trois semaines avant le décès de son auteur, est assurément l'un des "romans-phares" de la littérature russe du XXème siècle et c'est elle qui contient, entre autres phrases inoubliables, le fameux "Les manuscrits ne brûlent pas !" que l'on peut considérer comme un symbole de la victoire de la liberté de penser face à l'acharnement totalitaire.
Résumer l'intrigue de ce roman onirique et fiévreux, cynique autant que merveilleux, est chose trop réductrice pour que je m'y essaie. Disons essentiellement qu'il fait alterner deux actions, l'une moderne et qui se déroule dans le Moscou de l'ère stalinienne, l'autre "antique" et ayant pour cadre la Judée pré-chrétienne qu'Hadrien n'a pas encore rebaptisée Palestine.
La deuxième intrigue est la vision gnostique de la rencontre de Jésus de Nazareth, appelé Yeshoua Ha-Nozri par Boulgakov, avec Ponce Pilate, procurateur romain de la région, et aussi de son supplice - Boulgakov délaisse la crucifixion traditionnelle pour le pilori - sur le Mont Chauve - ou Mont du Crâne-Golgotha. Yeshoua y apparaît comme un illuminé mais au sens bouddhique du terme, un homme paisible et doux, capable de deceler la Bonté dans le coeur du plus cruel des centurions et suivi depuis le début de ses errances par un certain Matthieu Lévy qui, selon Yeshoua lui-même, déforme pour les recopier les propos qu'il tient. Juda de Kairoth et Caïphe, le Grand Prêtre du Sanhedrin, sont évidemment de la partie avec un Bar-rabbas qui ne fait que croiser bien fugitivement celui qui deviendra le Christ.
Comme Boulgakov aurait pu éviter d'accepter l'aide que lui fournit Staline pour survivre à l'interdiction de ses oeuvres au début des années 30 , Pilate aurait pu sauver Yeshoua. Mais si l'un n'eut pas le courage d'affronter le goulag ou le procès après tortures si chers au successeur de Lénine, le second, dans un instant de faiblesse, préféra préserver sa carrière en laissant supprimer la vie d'un innocent.
Pour Boulgakov, le prix à payer sera une existence désormais hantée par la conscience de sa veulerie et l'avortement systématique de tous ses essais de publication. En silence cependant, en cachette aussi, inlassablement, il reprend et remanie ce qu'il nomme son "manuscrit sur le Diable" - on ne comptera pas moins de cinq remaniements en douze ans. Tourmenté par ses angoisses, et aussi par un corps qui, peu à peu, l'abandonne, l'écrivain gribouille dès 1931, au bas d'un extrait que vous pourrez lire dans l'édition POCKET du "Maître et Marguerite", ces mots qui émeuvent encore singulièrement le lecteur par delà les années : "Seigneur, aide-moi à terminer mon roman."
Pour le Pilate qu'il recrée, Boulgakov façonne un châtiment qui perdure au-dela les siècles, une espèce de Purgatoire hors du temps où le puissant fonctionnaire romain, "qu'il fasse sombre ou que luise la lune", ne peut connaître la paix bien qu'il soit mort depuis près de deux mille ans. Invariablement, Pilate rêve qu'il annonce au peuple juif sa décision de laisser la vie sauve à Yeshoua. Invariablement, il se réveille et se rend compte que Yeshoua est mort et que lui, Pilate, n'a pas reçu son pardon.
Et, inlassablement, ce fantôme pose et repose cette question qui dut bien souvent torturer Boulgakov : "La Lâcheté n'est-elle pas le plus grand crime qui soit ?"
A la fin du roman, bien sûr, Pilate sera enfin libéré et, dans une très belle image onirique, rejoindra Yeshoua sur un rayon de lune et s'en ira avec lui vers l'Eternité.
Entretemps, l'intrigue moderne aura laissé le champ libre à un Satan là encore plus proche de l'interprétation gnostique que de l'interprétation traditionnelle, et à qui Boulgakov a donné le nom de Woland.
L'accompagnent et le servent deux démons familiers, l'inénarrable rouquin Béhemoth-Koroviev et le non moins extraordinaire Azazello, lequel se présente sous l'aspect d'un énorme chat noir capable de s'habiller comme un homme et de jouer aux échecs.
Les trois compères s'en donnent à coeur joie dans un Moscou diurne et surtout nocturne, règlent au passage les comptes de l'écrivain Boulgakov avec les critiques stalinistes, causent mille et un accidents, acculent plusieurs malheureux à l'asile psychiatrique, décapitent un homme, en poignardent un autre, tranchent, taillent, tourbillonnent ... démontent en un mot l'implacable machine totalitaire avec une vigueur en effet démoniaque et ce sens de l'humour propre à l'âme slave.
Au coeur du cyclone diabolique, le Maître, écrivain enfermé parmi les fous après la dénonciation d'un voisin désireux d'accaparer son appartement (les appartements, la convoitise qu'ils inspirent aux pauvres Moscovites obligés de se contenter des "maisons communautaires", les déboires que Boulgakov lui-même connut avec le sien occupent dans le livre une place bien révélatrice du mode de vie imposé à la majorité par le régime bolchevique) et son hégérie, Marguerite, qui quitte tout pour le rejoindre et le suivre au-delà la Mort. Un couple d'amoureux, par conséquent, où la femme prédomine - elle prend l'initiative de suivre les directives de Woland et d'assister au Grand Bal donné par Satan - mais où c'est elle également qui se montre la plus accessible à la pitié.
Ce livre fascinant, qui n'est pas sans rappeler parfois les meilleurs moments du nonsense d'un Lewis Carroll et qui mêle avec génie le fantastique, la poésie, la religion, l'histoire et la philosophie, est irracontable. Il faut donc le lire et ne pas hésiter à le placer bien haut dans votre Panthéon livresque car, né de la souffrance et de la révolte d'un homme qui désespérait d'écrire, il nous prouve avec panache que, quelque sombres que puissent être les tourmentes de l'Histoire, le Génie survit toujours à leurs ténèbres. 8)
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| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Jeu 25 Mai - 18:08 | |
| - MDV a écrit:
L'accompagnent et le servent deux démons familiers, l'inénarrable rouquin Béhemoth-Koroviev et le non moins extraordinaire Azazello, lequel se présente sous l'aspect d'un énorme chat noir capable de s'habiller comme un homme et de jouer aux échecs.
Petite rectification : le "rouquin", bras droit maussade de Woland, se nomme en réalité Koroviev, et le chat s'appelle Béhémoth. Quant à Azazello, ça m'a peut-être échappé, mais je n'ai pas souvenir qu'il y ait un personnage de ce nom dans le roman... (je n'y mettrais pas ma tête à couper, néanmoins !) - MDV a écrit:
Il faut donc le lire et ne pas hésiter à le placer bien haut dans votre Panthéon livresque car, né de la souffrance et de la révolte d'un homme qui désespérait d'écrire, il nous prouve avec panache que, quelque sombres que puissent être les tourmentes de l'Histoire, le Génie survit toujours à leurs ténèbres. 8)[/b]
Tu m'étonnes, John ! C'est décidé, je le relis cet été ! | |
| | | imaginary boy Rosco P. Coltrane
Nombre de messages : 1555 Localisation : Près de chez Jules de chez Smith d'en face Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Ven 26 Mai - 21:03 | |
| Bon vous m'avez convaincu!! Je vais l'acheter (lui aussi) et m'interesser de plus près à cet auteur. | |
| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Dim 28 Mai - 16:03 | |
| On a bien fait de déployer la grosse artillerie, alors ! Merci MDV pour le coup de pouce ! A ton tour, patronne ! | |
| | | MDV Invité
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Mar 30 Mai - 19:57 | |
| Ah ! oui ! Il faut le lire - et même le relire car on finit par confondre les noms. Mais il faut que je me le rachète ... je l'ai prêté : oui, je sais, j'aurais pas dû ... Il y a aussi "Les Oeufs du Diable" et "Coeur de Chien". Tu les as lus, Kotyk ? Moi, pas encore. |
| | | imaginary boy Rosco P. Coltrane
Nombre de messages : 1555 Localisation : Près de chez Jules de chez Smith d'en face Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Mar 30 Mai - 22:03 | |
| J'ai voulu l'acheter cet aprèm au centre socio-culturel de chez Leclerc mais il n'y était pas; conclusion ?.......Rien ne vaut mon beau vieux libraire: http://www.lalibrairie.com/cgi-bin/home/form.cgi?type=i&numero_compte=44006&ecran=0 | |
| | | Kotyk Vieux singe
Nombre de messages : 292 Localisation : des Alpes au Congo Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Jeu 1 Juin - 1:14 | |
| J'ai lu Coeur de Chien, si vous voulez, je vous en parle quand j'ai un peu plus de temps ; mais ne l'ai-je pas déjà fait ??? | |
| | | imaginary boy Rosco P. Coltrane
Nombre de messages : 1555 Localisation : Près de chez Jules de chez Smith d'en face Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Jeu 1 Juin - 10:17 | |
| Disons que tu en as a parlé brievement en parlant de façon globale de Boulgakov. | |
| | | julie Boss Hogg
Nombre de messages : 1972 Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 3 Juin - 21:47 | |
| je confirme ! | |
| | | imaginary boy Rosco P. Coltrane
Nombre de messages : 1555 Localisation : Près de chez Jules de chez Smith d'en face Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Mer 13 Sep - 18:18 | |
| Je tiens vivement à remercier Kotyk pour m'avoir fait découvrir ce somptueux roman (en est-il un réellement?) que j'ai terminé hier soir. Je ne reviendrai pas sur ce qui a été dit plus haut, enfin pas directement puisque je me contenterai d'exprimer ici les différentes interprétations ressenties. D'abord, il me semble avoir lu là l'un des plus fabuleux romans d'amour qu'il m'ait été permit de lire. Un amour immense dans sa forme gnostique d'abord avec cette humanisme immense qui ressort de l'image de Yeshua Ha-nosri par Boulgakov, c'est vrai qu'il semble habité par une sorte d'amour absolu, dépouillé de tout préjugé et de tout jugement. Cet amour est présent aussi chez Ponce Pilate qui, bien que conscient de la latence de sa lâcheté, juge avec amour et contre l'avis général ce prophète-philosophe qu'il considère avec respect et admiration. Un amour d'amants ensuite avec cette relation entre le maître et Marguerite, lui désirant fuir sa bien aimée pour ne pas lui faire subir l'outrage de pauvreté, elle prête à pactiser avec le diable pour revoir son bien-aimé dans ce petit sous-sol moscovite. Et cet amour onirique effectivement, celui du pardon, de la réconciliation de la lune et des ténèbres, du maître et de Ponce-pilate, de Moscou et Jérusalem, de la vie et de la mort enfin au travers de Marguerite au bal de Satan qui somatise la douleur des damnés qui s'abaissent à la saluer. Ensuite, j'ai trouvé dans Le maître et Marguerite une intelligence exceptionnelle; cette utilisation du fantastique pour mieux dénoncer l'absurdité d'un régime totalitaire. Boulgakov se sert à merveille de Woland et sa troupe pour dénoncer les maux de son pays: disparitions multiples (directeur des variétés, vanioukhova etc....) pour représenter l'arbitraire des arrestations, appels de la milice incessants pour signifier l'encouragement à la délation et le théâtre burlesque mené par Woland pour dénoncer la confiscation des biens appartenants à chacun; Woland, Koroviev, Azazello et le chat Behemot n'apparaissant-ils pas comme des formes diaboliques du pouvoir en place ? Enfin, j'ai ressenti au travers ce roman que Boulgakov cherchait malgré tout à régler ses comptes avec lui-même; cette fameuse phrase qu'il attribut à Ponce-pilate: " la lâcheté n'est-elle pas le plus grand crime qui soit ?" ne serait-elle pas pour lui sa façon de se punir des concessions faites à Staline ? (tel le remords de Ponce-pilate concernant Yeshua). Son oeuvre (que je ne connais que très superficiellement pour le moment) doit s'en affranchir puisque Nicolaï Ivanovitch lui glisse dans le roman que " les manuscrits ne brûlent pas!!"; et ces derniers attestent sans doute des véritables positions de Boulgakov. Non les manuscrits ne brûlent pas dans ce chef d'oeuvre et c'est bien là la seule chose qui ne subisse pas les ravages de l'ignition; le siège du Massolit, l'appartement n°50 de la rue Sadovaïa, le magasin des étrangers, tout est ravagé par le feu, symbole du roman mais les écrits restent et attestent de la pensée de Boulgakov. Mon opinion: Cet auteur russe que m'a fait découvrir Kotyk est vraiment à découvrir, bien sûr je n'ai donné ici que l'interprétation de MA lecture mais si d'autres l'ont lu ou le lisent à l'avenir, j'aimerais réellement confronter les différents avis, les différents angles de lecture car ce roman est fantastique dans sa diversité intrinsèque. Un grand, très grand bravo à Mr Boulgakov et un grand, très grand merci à Moooosieur Kotyk. Ma note: 5/5 | |
| | | julie Boss Hogg
Nombre de messages : 1972 Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Mer 13 Sep - 22:31 | |
| je remarque que cette lecture ne t'as pas laissé indifférent en tout les cas tu nous donnes envie de le lire à travers ta critique ( très bonne au passage) | |
| | | julie Boss Hogg
Nombre de messages : 1972 Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Lun 27 Nov - 12:00 | |
| ahhh ! je l'ai terminé hier au sir , et que dire !
un vrai petit bijoux ! drôle poétique ! Fantastique ! Et puis en fond ! une satyre du système politique russe sous de nombreuses allégories !
Pour ma part je pense que c'est un livre à relire plusieurs fois et avec encore plus d'intérêt car il y'a plusieurs angles de lectures! Vu aussi les références de Faust je vais le relire. | |
| | | faj *
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 11/10/2006
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Lun 27 Nov - 12:28 | |
| J'adore le début avec Berlioz et le tramway, l'histoire de Pilate et les frasques du chat. | |
| | | julie Boss Hogg
Nombre de messages : 1972 Date d'inscription : 05/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Mer 29 Nov - 21:56 | |
| lol ! pas envie de finir comme lui ! en tout belle prestation de Béhémot ! je comprends pourquoi les chats sont mal vus ! | |
| | | ilios ¤¤¤
Nombre de messages : 467 Date d'inscription : 19/04/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov Sam 10 Fév - 11:44 | |
| Surprenant livre que celui ci et sujet pour le moins original. Un docteur recueille un chien errant dans la rue et décide de lui greffer l'hypophyse d'un homme décédé. Le résultat produit est loin des espérances du docteur et le chien se transforme petit à petit en homme avec les caractéristiques de l'homme décédé mais garde également quelques reflexes primitifs du chien et chamboule à son grand dam totalement les habitudes du professeur. Roman plein d'humour au style désarconnant, ça débute par l'histoire racontée par le chien de facon amusante puis on bascule dans la critique du systeme étatique russe des années 20 ou les bien-pensants ( miliciens ) veulent faire partager leur idéal égalitaire par la force s'il le faut. Boulgakov fait là un livre courageux et osé pour l'époque. 3,5 / 5 | |
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| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov | |
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| | | | Mikhaïl Boulgakov | |
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